Le koru
Ce mot désigne en maori une fronde de fougère. Cette plante se développe et se renouvelle avec des tiges qui se déroulent pour créer de nouvelles feuilles. Elles apparaissent donc en spirales, et cette forme est reprise figurativement pour symboliser le retour aux sources et le renouveau éternel, l’harmonie.
Or en France, j’y ai vu deux transpositions possibles : notre langue est principalement issue de mots latins et grecs, et la philosophie est une discipline qui est perpétuelle à défaut d’être éternelle. Il m’a donc semblé qu’étudier la philosophie antique, à l’instar de Pierre Hadot, était comme un retour aux sources, et qu’on pouvait de nos jours voir beaucoup de similitudes avec cette époque, comme un renouveau peut-être éternel.
J’ai vécu une vie où j’ai rencontré un grand nombre de gens, certains amicaux, d’autres hostiles, et j’ai trouvé qu’il m’avait manqué d’avoir un socle clair qui établirait mon idéologie de société, d’entreprenariat, de travail, d’économie. Pouvoir se présenter facilement, non pas en disant « voici qui je suis » mais plutôt « voici ce que je pense ». Car on peut remarquer dans les conversations que les propos des gens dénotent leur pensées qui apparaissent comme une sorte de filigrane à ce qu’ils disent. Et que les amitiés m’ont alors semblé se construire dans les harmonies de pensées plutôt que leurs oppositions. Or cet aspect des amitiés n’est pas mentionné par Aristote dans ses 3 catégories d’amitiés, et je n’ai pas lu suffisamment Sartre qui paraît-il disait que l’existence (notre apparence) précède notre essence (le fond de notre âme).
Il m’est également apparu (jugement subjectif) une sorte de chaos entre ce qui se fait, en particulier au niveau des entreprises, et ce qui se dit, d’une part pour ce qui est publié par des professionnels (chercheurs, journalistes) et d’autre part les commentaires qu’on en fait sur les réseaux sociaux. Donc dans ce brassage d’idées qui donne l’effet d’une entropie maximum, j’ai eu envie d’établir mon petit « havre de paix », comme une île perdue dans un océan, forme « d’habitat intellectuel » ouvert à ceux qui l’apprécient comme à ceux à qui il déplaît, l’exprimant dans des commentaires éventuels. Je crois donc qu’au delà du Koru symbolique, j’essaie de créer une île virtuelle du Pacifique, un endroit où par la pensée on danse et on chante, on se raconte des histoires, on est en paix avec ses voisins.
Ce blog cherche donc à s’adresser aux dirigeants et cadres d’entreprises traditionnelles qui aspirent à moderniser leurs pratiques, aux petits entrepreneurs et propriétaires de PME cherchant à intégrer des principes de Responsabilité Sociale des Entreprises (RSE), aux employés de tous niveaux hiérarchiques souhaitant s’adapter positivement aux changements, aux professionnels du développement durable et de la RSE désireux de partager leur expertise, ainsi qu’aux entrepreneurs innovants et startups cherchant à établir des modèles économiques viables intégrant efficacement la durabilité dès leur conception.